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PHARAMSTER Un regard officinal indépendant sur les médicaments

UN MEILLEUR USAGE DU MEDICAMENT ENTRAINERAIT 378 MILLIARDS D'EUROS D'ECONOMIES

28 Décembre 2012 , Rédigé par Amster Publié dans #CHIFFRES & REPERES

Chiffres & Repères

Un meilleur usage du médicament entraînerait

378 milliards d'euros d'économies au niveau mondial

 Un-meilleur-usage-du-medicament-entrainerait-378-milliard.jpg

              Hasard des publications, une étude rapportée par deux publications, d’une part le journal généraliste français La Tribune du 18/12/12, et d’autre la revue spécialisée Le Quotidien du Médecin du 20/12/12, vient corroborer notre analyse au sujet des nouveaux rôles du pharmacien, tels qu’énoncés dans notre article du 18/12/2012  « Pour une dispensation OFFICINALE rationnelle et sécurisée des contraceptifs oraux : Les nouveaux rôles de l’officinal » 

 Sources : -  Journal La Tribune du 18/12/2012

                   -   Le Quotidien du Médecin du 20/12/12

              Le journal La tribune et la revue Le Quotidien du Médecin affirment qu’au niveau mondial : un meilleur usage du médicament entraînerait 378 milliards d'euros d'économies sur les dépenses de la santé. A l’origine de ce chiffres une étude du cabinet de conseil IMS Health qui a concerné 186 pays à partir de ses propres données, de celles de l'OMS et de la Banque mondiale.

Le Quotidien du Médecin rapporte que « La non-observance, gâchis économique et sanitaire, génère à elle seule près de 203 milliards d’euros de coûts évitables

      Pour pouvoir réaliser ces économies l’étude en question recommande : D’améliorer l'observance des prescriptions : la non-observance des traitements représente plus de 50% des coûts évitables, selon l'étude

      "Ce montant (378 milliards d'euros) représente 8% du coût total des dépenses de santé dans les pays considérés", a souligné Robert Chu, président d'IMS Health France

      Le cabinet de conseil IMS Health pointe du doigt le "rôle renforcé du pharmacien" dans le respect des traitements

Par ailleurs l’article du journal La Tribune rapporte que la vente de médicaments en ligne est jugée "dangereuse" par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), elle est propice au risque de mauvais usage des médicaments.

L’avis du pharmacien :

       Assurer une meilleure observance des traitements et renforcer le rôle du pharmacien, assure non seulement une meilleure qualité de vie au patient mais apporte en plus des économies considérables à la communauté.

Si quelqu’un se demande encore à quoi sert un officinal, cet article lui donnera certainement des éléments de réponses tangibles.

       Oui la baisse des prix des médicaments est nécessaire mais pas suffisante pour améliorer les indicateurs de la santé. Revoir de fond en comble les missions assignées à l’officinal paraît une piste sérieuse qui de plus est économiquement rentable, comme le montre l’étude précitée. 

Mais pour cela, comme on l’a déjà dit, le médicament ne peut plus être le cœur de notre métier, l’essentiel c’est la globalité des services rendu au patient (et plus généralement au citoyen) qui doit être mis en valeur. Et ces services, on le sait aujourd’hui, sont rentables économiquement à la collectivité. Raison, encore une fois, d’espérer un hypothétique réveil des consciences des officinaux (... ???) qui implique de se libérer des stupidités du marketing pharmaceutique et d’opter pour une pratique officinale intègre, scientifiquement argumentée et plutôt orientée vers les besoins du patient. Oui, cela demande des efforts intellectuels, réactiver les vielles synapses, ankylosées depuis les années de la fac, est lourd, revoir ses cours de pharmacologie de sémiologie c’est pénible, pire encore cela n’est pas payant sur place (pas comme un marché contracté auprès d’un laboratoire). Car pour que ces efforts deviennent gratifiants il faut du temps, de la patience, mais au final (comme pour un marathon) le bonheur au niveau professionnel est énorme.

"Le bonheur professionnel" pour un officinal, implique tout simplement la constitution d’un capital confiance durement acquis auprès des patients et de nos amis médecins. Et ce n’est pas les mésententes inévitables avec les uns et les autres qui doivent nous faire changer de ligne de conduite. Nos objectifs sont plus nobles que les artefacts de la vie quotidienne.                         

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B
<br /> VOUS AVEZ TOUT A FAIT RAISON,METTRE LE PATIENT AU CENTRE DE NOS PREOCCUPATION , EST LE MIELLEUR MOYEN POUR METTRE EN EXERGUE  NOTRE ROLE DE PROFESSIONNEL DE SANTE; TOUTEFOIS,LA PRISE DE<br /> CONSCIENCE DES OFFICINAUX DOIT ETRE INITIE PAR UN TRAVAIL DE GROUPE ,PLUS D'UN GROUPEMENT QUI AURA LA TACHE DE CODIFIER ET STANDARISER NOTRE ROLE DE CONSEILLER DE SANTE ET ESSAYER DE JOINDRE<br /> L'INTEGRITE D'UNE PRATIQUE OFFICINALE SAINE ET LA RENTABILITE ECONOMIQUE SOUHAITE .<br />
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A
<br /> <br /> Absolument<br /> sidi c’est effectivement un travail collectif, espérons que « la collectivité » puisse en saisir l’importance, et ça à notre avis ce n’est pas gagné ... Bonne année<br /> 2013    <br /> <br /> <br /> <br />